Motorola se retrouve dans l’embarras après avoir enfreint un brevet essentiel sans payer la licence d’exploitation. Cette violation a conduit à une interdiction locale de la vente de smartphones de la marque, y compris les nouveaux Edge 50 récemment annoncés. La plainte a été déposée par une entreprise américaine spécialisée dans la gestion de brevets technologiques essentiels. Motorola et Lenovo prévoient de faire appel de cette décision.
Malgré des débuts difficiles, Motorola parvient à reconquérir progressivement les consommateurs grâce à ses offres attrayantes. Que ce soit avec le Edge 40 Pro, le Razr 40 Ultra ou le récent Moto G34, la marque propose des produits esthétiques, performants, fournis avec des accessoires et à des prix compétitifs. Alors que la situation évolue en Europe, la marque reste engagée à fournir des produits de qualité.
InterDigital a initié une action en justice contre Motorola et Lenovo pour avoir utilisé des technologies brevetées sans autorisation, entraînant une interdiction de vente en Allemagne. Les brevets concernent la connectivité des smartphones, notamment le WWAN. Cette décision impacte le marché local, mais ne concerne pas d’autres pays pour le moment.
Motorola confronté à une interdiction de vente en Allemagne
Suite à la violation de brevet constatée par le Tribunal de Munich, Motorola et Lenovo ont été interdits de commercialiser leurs smartphones en Allemagne. Cette décision a immédiatement affecté la disponibilité des produits sur le site allemand de Motorola, qui ne propose dorénavant que des accessoires. Les deux entreprises ont exprimé leur intention de contester cette décision en appel.
Contrairement à l’Allemagne, la France n’est pas touchée par cette interdiction de vente. Les smartphones restent disponibles sur le site français de Motorola, offrant aux consommateurs français la possibilité d’acheter des produits tels que le Edge 50 Pro. La bataille juridique se poursuit et pourrait potentiellement s’étendre à d’autres pays européens.
Retrouvez ci-dessous la déclaration dans son intégralité :
« En tant que leader mondial de la technologie, Lenovo respecte les efforts et les investissements qui stimulent l’innovation, et nous sommes à la fois un fournisseur et un acquéreur de licences de propriété intellectuelle. Concernant l’affaire Interdigital (IDC), nous respectons la décision du tribunal de Munich, mais nous ne l’approuvons pas car nous estimons qu’IDC a violé ses propres obligations légales de concéder des licences sur sa technologie à des conditions équitables, raisonnables et non discriminatoires (FRAND), que ce soit à Lenovo ou à nos fournisseurs tiers.
L’accès à la technologie standardisée selon les termes FRAND est crucial pour l’avenir de l’industrie technologique mondiale ; nous continuerons à lutter pour la transparence dans les négociations de licences et contre les entreprises qui cherchent des « taux excessifs » pour leurs portefeuilles de brevets. L’innovation doit être à la fois accessible et abordable, et les comportements de licence de brevets mondiaux déraisonnables ainsi que les frais d’IDC désavantagent les clients allemands, en particulier les consommateurs, en réduisant l’accès aux technologies les plus récentes et en augmentant les prix des produits technologiques. Nous attendons avec impatience la prochaine étape de la procédure et notre procédure d’appel en justice ».
Source : Wiwo.de